chenilles processionnaires

La chenille processionnaire représente un véritable danger, que ce soit pour les animaux ou pour les humains. Cet insecte qui a désormais envahi la totalité du territoire français est une menace qui doit être éradiquée. Comment se débarrasser des chenilles processionnaires ?

Qu’est-ce qu’une chenille processionnaire ?

Une chenille processionnaire est une chenille dangereuse qui niche, selon l’espèce, soit dans les résidus, soit dans le chêne. Cet insecte doit son nom à sa manière de se déplacer en procession.

Cette cheville est relativement simple à identifier car elle est bariolée de orange et de noir au niveau du dos en ce qui concerne la cheville processionnaire du pin. Pour celle du chêne, elle est noire avec des côtés gris. Dans les deux cas, elle est recouverte de poils fins. Ce sont ses poils qui représentent un véritable danger car ils sont urticants. Si cette cheville perçoit un danger, elle projette dans l’atmosphère ces poils urticants qui viennent se loger dans la peau et libérer une substance urticante. En cas de piqûre, il est impératif de rapidement consulter aux urgences.

lutte chenilles

Quels sont les différents moyens de lutte contre cet insecte ?

La lutte contre cet insecte nuisible ne se fait pas par le biais d’insecticides. En effet, ceux-ci ne sont pas assez ciblés. En revanche, il y a beaucoup d’autres moyens de lutte efficaces contre la chenille processionnaire. Parmi ceux-ci, les écopièges pour un piégeage sélectif des chenilles processionnaires.

Ecopiège, pour un piégeage sélectif

La grosse difficulté pour éradiquer les chenilles processionnaires, c’est d’être sélectif. C’est la raison pour laquelle l’usage des insecticides a été abandonné. Ceux-ci ne se révélaient pas toujours d’une grande efficacité et détruisaient d’autres insectes utiles.

En revanche, la solution de l’écopiège cible uniquement les processionnaires. En effet, ce piège repose sur le fait que c’est la première chenille qui guide les autres lors de la descente du cocon. En file indienne, elles descendent de l’arbre le long du tronc. C’est là qu’intervient l’écopiège. Il se compose d’une gouttière qui s’installe tout autour du tronc. Celle-ci est percée d’un seul et unique trou qui débouche dans une poche en plastique.

Les chenilles se heurtent à la gouttière, en font le tour et finissent pas s’engouffrer dans la poche. Elles ne font jamais le chemin arrière. Il ne reste qu’à détruire la poche. Il faut toutefois rester prudent et prendre certaines précautions.

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L’installation de nids à mésange

Le gros problème rencontré à l’échelle nationale, c’est le fait que la processionnaire a peu de prédateurs. Peu ragoutante, elle intéresse peu les oiseaux, à l’exception des mésanges. En effet, au moment où les chenilles sortent de leur cocon, il y a peu de nourriture disponible. Faute d’autre chose, les mésanges les capturent pour nourrir les oisillons.

Comme rappelé dans cet article, il est judicieux de renforcer l’action des écopièges en favorisant la présence des mésanges. Pour cela, il suffit tout simplement d’installer des nichoirs à mésange pendant l’hiver. C’est le temps nécessaire pour que ces oiseaux les repèrent pour le printemps suivant.

Les pièges à phéromones

En plus de favoriser la biodiversité ou d’utiliser un écopiège, vous avez la possibilité de mettre en place des pièges à phéromones. Il s’agit d’une substance chimique que l’on peut comparer aux hormones humaines qui est sécrétée par les chenilles au stade adulte. Cette substance attire en effet les papillons au moment de la reproduction.

Pour les capturer, il suffit donc de mettre en place un piège spécifique dans lequel vous versez quelques gouttes de phéromone spécial processionnaires. Le papillon est alors attiré et piégé sans moyen de ressortir.

On le voit bien, ces moyens de lutte contre la chenille processionnaire sont à utiliser à différents moments de l’année. Les pièges à phéromones sont destinés aux adultes, tandis que les écopièges visent à détruire ce nuisible à l’état larvaire. Ces moyens de lutte doivent donc être utilisés de manière complémentaire pour une efficacité optimum.