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De tout temps, les jardiniers sont toujours confrontés aux problèmes qui affectent la croissance et le rendement des plantes dans leur jardin ou potager. Parmi ces problèmes, certains des plus préoccupants sont l’invasion des insectes ravageurs et les maladies qui les attaquent. Face à ces problèmes, si les mesures strictes ne sont pas prises pour y faire face, ces derniers finiront par entraîner la destruction des grandes surfaces de cultures. Toutefois, il ne faut pas désespérer, parce qu’il existe bien des méthodes efficaces pour les combattre. Bien que certaines de ces méthodes soient peu appréciables pour cause de leur effet néfaste sur l’environnement, d’autres par contre sont très efficaces et respectueuses de l’environnement comme les solutions de lutte biologiques offertes par Biogrowi.

Identifier les maladies et les parasites dans votre jardin

Pour lutter efficacement contre les parasites et les maladies qui attaquent les plantes dans les jardins et potagers, il serait convenable d’identifier au préalable l’ennemie mis en cause.

Parmi les maladies et les multiples ravageurs qui attaquent les plantes, certains les plus virulents sont :

Les pucerons

Ne pas prendre au sérieux une invasion des pucerons, c’est s’exposer au risque de voir toutes ses cultures être ravagées dans un laps de temps. En plus de cela, les pucerons ont souvent l’habitude d’envahir les cultures environnantes et d’entraîner la croissance des moisissures fuligineuses.

Pour éviter une invasion des pucerons, vous devez mettre en place des mesures préventives. En cas d’invasion, vous pouvez utiliser les mesures de lutte appropriées, pour vous en débarrasser.

Les trips

Le plus souvent, une invasion de thrips ne menace pas la survie des plantes. En effet, les attaques des thrips sont tant redoutées pour cause de la décoloration que ces insectes phytophages provoquent sur la feuille des plantes. D’un point de vue esthétique, cela n’est pas présentable pour la plante.

En cas d’une invasion importante, il serait convenable de mettre en place un programme de lutte efficace pour les combattre.

La pourriture grise

La pourriture grise est un champignon qui se développe généralement lorsque les conditions de vie sont favorables. Généralement, cette maladie s’attaque aux feuilles, aux fleurs, aux fruits et aux tiges de la plante. La présence de la pourriture grise est souvent constatée par une apparition sur la plante des filaments mycéliens et une abondante sporulation. C’est cet ensemble qui forme une pourriture à la couleur grisâtre.

Parfois, la pourriture brune peut entraîner une destruction totale ou partielle de la plante. Les méthodes de lutte les plus adaptées pour la combattre sont : la lutte préventive, la lutte chimique et la lutte mécanique.

La rouille

Le mode de contamination de la rouille est assez complexe et peut se faire de plusieurs façons :

  • Par contamination à partir d’autres plantes contaminées ;
  • Par les éclaboussures d’eau infestée par les champignons qui en sont responsables ;
  • Par le biais des spores qui ont été transportés par le vent ;
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La rouille s’attaque aux feuilles, aux rameaux et parfois, aux fleurs des plantes. Les champignons responsables sont plus prolifiques pendant les périodes de basses températures et de forte hygrométrie. Pour survivre en hiver, ce champignon vit dans les feuilles où se trouve un hôte végétal secondaire.

Tout comme la pourriture grise, les méthodes de lutte les plus adaptées pour les combattre sont : la lutte chimique, la lutte mécanique et les méthodes préventives.

Utilisez des méthodes naturelles comme la lutte biologique

Parmi les différentes méthodes de lutte contre les maladies et les parasites des plantes, les méthodes naturelles semblent être les plus efficaces et les plus efficientes. En plus d’être respectueuses de l’environnement, les méthodes de lutte naturelles sont celles qui contribuent au maintien de l’équilibre de la biodiversité.

L’une des méthodes de lutte naturelle la plus appréciée est la lutte biologique. La lutte biologique est une méthode de lutte naturelle qui consiste à utiliser les organismes vivants pour combattre les nuisibles ou ravageurs des potagers.

Parmi les méthodes de lutte biologique, celles qui sont les plus efficaces sont celles qui consistent à utiliser les insectes prédateurs pour lutter contre les ravageurs des plantes. L’utilisation des parasitoses pour lutter contre les nuisibles des potagers est autant efficace que l’utilisation des insectes prédateurs.

En quoi consiste effectivement chacune de ses méthodes de la lutte biologique ?

Comme nous venons de le mentionner, la lutte biologique utilise deux techniques pour combattre les ravageurs dans les potagers.

L’utilisation des insectes ravageurs consiste à introduire dans un milieu infesté des prédateurs spécifiques pour lutter contre un groupe de ravageur déterminé. Parmi les insectes prédateurs les plus utilisés, nous avons :

Les coccinelles

Les coccinelles sont des insectes prédateurs qui consomment plus les pucerons. Elles peuvent consommer plus d’une centaine par jour. Toutefois, il faut noter qu’elles se nourrissent aussi des cochenilles.

Les chrysopes

Tout comme les coccinelles, les chrysopes se nourrissent également des pucerons, des cochenilles. De plus, elles consomment également les chenilles, les thrips, les aleurodes et bien plus encore. En effet, les chrysopes sont considérées comme des prédateurs généralistes.

Les guêpes

Les guêpes se nourrissent de nombreux insectes ravageurs que l’on retrouve souvent dans les potagers.

Outre ces trois insectes, nous avons aussi les araignées, les carabes, les syrphes qui sont aussi efficaces pour combattre les ravageurs des potagers.

L’utilisation des parasitoses dans la lutte biologique consiste à employer les micro-organismes comme les champignons, les virus ou les bactéries pour infester les ravageurs des potagers. Une fois que ces parasites sont chez leurs hôtes, ils les affaiblissent et finissent par les tuer.

Les bactéries infectent leur hôte par le tube digestif. Pour utiliser des bactéries dans la lutte biologique, vous les trouverez dans les commerces et les boutiques spécialisées en ligne. Généralement, elles sont conservées sous forme de spores. Pour les utiliser, on les mélange à l’eau afin de les pulvériser sur les plantes.

Les virus quant à eux sont naturellement présents dans de nombreux milieux où vivent les ravageurs. Il est également possible d’en trouver dans des commerces. Le plus souvent, ceux qui sont présents dans la nature déclenchent l’épidémie des insectes hôtes sans aucune intervention de l’homme.

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Les champignons les plus utilisés dans la lutte biologique sont des champignons entomopathogènes. Cette variété est utilisée pour la lutte contre de nombreux parasites comme les aleurodes, les charançons, les pucerons et les thrips.

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Utiliser des nématodes

Les nématodes ou vers ronds constituent un groupe zoologique de vers rond effilés qui sont utilisés dans la lutte biologique. Ils sont tellement petits qu’on ne les voit pas à l’œil nu. Dans la lutte biologique, les nématodes sont utilisés comme des parasitoses que nous avons évoquées dans les précédents paragraphes.

En effet, lorsque ces derniers sont introduits dans le milieu dans lequel se trouvent les ravageurs, il les colonise. Une fois qu’ils ont tué leur hôte, ils ressortent pour aller à la recherche d’un autre.

L’efficacité de l’utilisation des nématodes dans la lutte biologique réside dans le fait que ces derniers se développent très rapidement une fois qu’ils ont colonisé leur hôte. L’avantage de cette technique réside dans le fait qu’une fois qu’ils sortent de leur hôte, ils sont plus nombreux et peuvent coloniser encore plus de ravageurs.

Leur utilisation serait bien efficace dans les cas où l’on fait face à une invasion à grande échelle. Ainsi, leur multiplication permettra de coloniser et de détruire un nombre élevé de ravageurs.

Toutefois, il faut noter que ce ne sont pas tous les nématodes qui sont utilisés dans la lutte biologique. En effet, on distingue deux espèces de nématodes : les nématodes phytopathogène et les nématodes entomopathogène.

Les nématodes phytopathogène constituent l’espèce qui est nuisible. Ces derniers causent beaucoup de maladies aux plantes. En effet, ils s’attaquent aux racines des plantes et aux tubercules. Pour combattre cette espèce de nématodes, il suffit d’utiliser la biculture. Pour ce faire, vous pouvez planter auprès des plantes qui attirent les nématodes, d’autres plantes qui ont un effet répulsif sur eux.

Pour ce qui est du mode opératoire des nématodes utiles, il faut noter que ces derniers sont souvent mélangés à une sorte de poudre en argile afin de faciliter leur manipulation. Pour l’utilisation, il faudra mélanger cette poudre à l’eau avant de la répandre sous les pieds des plantes infestées.

Avant de répandre votre mélange contenant les nématodes, vous devez au préalable arroser votre substrat. Cela permettra à ses derniers de s’infiltrer facilement dans le sol. Surtout, éviter que votre mélange ne touche les tiges et les feuilles de la plante, de peur qu’ils ne s’y collent pas.

Pour que les nématodes que vous introduisez dans le milieu ne meurent pas, il faut éviter de procéder à un traitement chimique au cours des jours ou des semaines qui précède leur introduction.

L’une des raisons pour lesquelles l’utilisation des nématodes permet d’obtenir des résultats optimaux réside dans le fait qu’ils agissent au sol. En effet, vous allez constater que la plupart des nuisibles que l’on rencontre dans les potagers et les jardins évoluent plus au sol. De ce fait, ils constituent des proies potentielles pour ces parasitoses.

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Parmi les nuisibles les plus parasités par les nématodes, nous avons :

  • Les chenilles des potagers ;
  • Les fourmis ;
  • Les limaces ;
  • Les mouches du terreau ;
  • Les larves d’hannetons ;
  • Les larves de tipules ;
  • Etc…

Éviter les pesticides

Dans la lutte contre les ravageurs et les maladies qui attaquent les plantes, l’utilisation des pesticides constitue l’une des méthodes la plus rapide et la plus efficace pour se débarrasser de tous ces fléaux.

En effet, quand les pesticides sont utilisés pour se débarrasser d’un nuisible ou d’une maladie sur la plante, il détruit l’ennemie pour lequel il a été utilisé.

Si l’utilisation de ces produits est autant efficace que l’on le dit, pourquoi est-elle aussi tant contestée ?

Certainement, c’est la question que vous vous posez. Ne vous en faites pas ! Nous vous expliquerons pourquoi cette méthode est tant critiquée et est de plus en plus rejetée par la plupart des jardiniers.

Bien que les pesticides soient bien efficaces, ils posent beaucoup de problèmes à l’environnement et à la biodiversité.

En effet, les pesticides sont constitués des produits nocifs qui sont très dangereux pour l’environnement. Ceci dit, lorsqu’un pesticide est utilisé dans un milieu, ces produits chimiques contaminent le sol. Cette contamination conduit généralement à la mort des insectes utiles et d’autres êtres vivants qui se trouvent dans le milieu.

En plus de la contamination des sols du milieu dans lequel il a été utilisé, les pesticides peuvent aussi contaminer la nappe phréatique et les cours d’eau environnants. La contamination d’un cours d’eau suppose que toute la faune aquatique doit être infestée. Ce qui représente un véritable danger pour les êtres humains qui peuvent consommer les produits issus de ces cours d’eau.

De cette analyse, vous comprenez qu’en plus de pouvoir causer un désastre écologique, l’utilisation des pesticides représente un véritable danger pour les êtres humain qui vont consommer les produits qui ont été traités par ces derniers.

En effet, lorsque les pesticides dits systémiques sont utilisés pour traiter la plante, ces derniers s’introduisent dans le système de la plante. C’est ainsi qu’à travers la sève, ils sont véhiculés dans toutes les autres parties de la plante. A cause de ce processus, tous les produits issus desdites plantes deviennent impropres à la consommation. De ce fait, ils deviennent dangereux pour la santé de l’homme.

Comme nous l’avons évoqué plus haut, l’utilisation des pesticides est aussi dangereuse pour le maintien de l’équilibre de la biodiversité. En effet, lorsqu’on utilise les pesticides dans un milieu, ce dernier peut tuer tout ce qui s’y trouve comme être vivant.

Ce n’est pas comme le cas de la lutte biologique où les prédateurs qui sont utilisés sont orientés pour la diminution d’une population spécifique d’un parasite. En détruisant tout ce qui se trouve dans leur passage, les pesticides créent un déséquilibre dans la population des espèces qui vivent dans ce milieu.

L’extinction d’une espèce causée par l’utilisation des pesticides peut entraîner celle d’une autre espèce. Cela s’explique par le fait que les espèces vivant dans un écosystème sont interdépendantes entre elles. De ce fait, s’il arrivait qu’une espèce disparaisse, cela entraînerait la disparition de beaucoup d’autres espèces.