Vous débutez en jardinage et manquez de temps pour vous en occuper convenablement ? Ou plutôt vous souhaitez avoir rapidement des résultats sans dépenser trop d’argent dans l’achat des plants en jardinerie ? Vous devez penser à réaliser des semis. Cette technique qui consiste à faire germer les graines dans la terre ou dans un récipient permet notamment de faire des économies  et de cultiver une grande variété de plants. Mais pour être aussi avantageuse, l’opération doit être réalisée selon la bonne méthode. Afin de vous aider à choisir la méthode qui conviendra à vos besoins en jardinage, découvrez les différents types de semis ainsi que quelques conseils pour réussir l’opération.

Le semis en place

Le semis en place consiste à planter la graine directement en pleine terre, là où la plante va se développer. Ce type de semis nécessite une terre préalablement désherbée et bien ratissée, ce qui en fait une technique adaptée au printemps (après la gelée) et en été pour les légumes d’automne. Le semis en pleine terre convient pour faire pousser différentes variétés de semences et plants agricoles Ternoclic, mais aussi des légumes et certaines espèces de fleurs. Pour certaines espèces de graines, les semences peuvent être sous un abri.

Pour ce type de semis, on distingue trois différentes techniques à savoir :

  • Le semis en ligne : les graines sont alignées dans des sillons parallèles de 2 à 3 cm de profondeur. Cette technique convient pour cultiver des légumes ;
  • Le semis à la volée : les graines sont jetées en pluie et répandues sur le sol en plusieurs portions. C’est la méthode idéale pour cultiver les petites graines de type gazon (engrais verts) ;
  • Le semis en poquets : 3 à 6 graines sont placées dans plusieurs trous faits à la main ou avec un plantoir. Cette technique convient pour cultiver les grosses graines (haricot, tournesol, pois…) et les plantes ornementales.

Le semis en pépinière

Le semis en pépinière signifie que les graines sont semées dans des pots, dans des conditions de croissance optimales. Contrairement au semis en place où les graines sont directement mises en terre, cette technique nécessitera le repiquage ultérieur des plants obtenus pour leur destination finale. C’est donc une méthode complémentaire qui peut se combiner avec les autres techniques de semis.

Le semis en pépinière est bénéfique particulièrement pour les espèces de légumes à cycle long comme le chou, le poireau, le céleri, le panais, l’épinard, mais aussi pour les espèces liseuses telles que la tomate, la courgette, l’aubergine, le poivron, le piment, etc. Néanmoins, il faudra respecter les conditions de croissance des plants : espace réduit, riche, humifère, bien exposé et à l’abri des vents.

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Le semis sous abris

Tout comme le semis en pépinière, cette méthode n’est pas à comparer avec les autres, car elle est complémentaire. Le semis sous abri consiste à faire pousser les graines dans un endroit respectant des conditions optimales de température et d’humidité dans le but de compenser la longueur du cycle de certaines espèces. L’abri peut être une serre, une mini serre chauffée, une véranda ou encore un sous-châssis.

Le semis sous abri convient pour la culture au chaud du basilic, des tomates, des poivrons, de l’aubergine et des fleurs annuelles comme le tabac, la verveine, le lantana, la scabieuse, etc. C’est un type de semi-adapté en hiver afin de traverser la période des gelées tout en ayant des plants prêts à être replanté à l’extérieur aux premiers jours du printemps.