Les plantes vertes font partie des décorations d’intérieur et d’extérieur par excellence. Vous pouvez les planter dans un pot de fleur pour une installation dans la maison, à la terrasse, à la porte d’entrée ou encore dans un coin de votre jardin. Alors que vous aimez bien les plantes rampantes, le Monstera deliciosa embellira sans doute votre habitation. Voici quelques consignes d’entretien des racines qui sortent parfois du bac à fleur.
Le Monstera Deliciosa, kesako ?
Le Monstera deliciosa, également connu sous le nom Philodendron, désigne une plante verte rampante originaire de l’Amérique centrale. Il se démarque par ses grandes feuilles de style brodé. De multiples perforations embellissent l’apparence des feuilles. Il peut atteindre une hauteur de 3 mètres, surtout si vous le plantez au sol. Une révision annuelle de son engrais s’avère la meilleure alternative pour optimiser son développement.
Ce type de plante convient particulièrement pour l’intérieur de la maison ou d’un bureau pour éviter son exposition directe au soleil. Si vous décidez de le planter dans le jardin, choisissez un coin souvent ombré sous un grand arbre ou un abri. Un arrosage régulier d’une seule fois par semaine s’avère suffisant. Prévoyez de l’insecticide biologique pour empêcher la prolifération des cochenilles et des thrips.
Entretien des racines aériennes
Au fil du temps, le Monstera Deliciosa pousse en hauteur. En parallèle, les feuilles deviennent de plus en plus grandes. Des fleurs de thème blanc-crème apparaîtront. Elles se transformeront ensuite en fruits.
Alors que vous remarquez des racines aériennes, ne tentez pas de les enlever. Elles captent l’humidité ambiante dans la pièce ou dans l’air pour optimiser le développement de la plante. Par contre, si vous remarquez que ces racines apparentes deviennent de plus en plus longues, vous pouvez couper l’extrémité. Il est également possible d’essayer de les diriger à l’intérieur du port de fleurs.
Pour ceux qui adoptent le style tropical chez soi ou dans son jardin, les racines de la plante ajouteront une touche originale.
Couper les racines aériennes
Dans le cas où vous souhaitez diminuer le rythme de croissance de la plante, couper ses racines aériennes pourrait vous aider. Utilisez un sécateur ou des ciseaux pour enlever les racines qui gênent vos yeux.
En sollicitant stopper le développement en hauteur du Monstera Deliciosa, coupez sa tige en incluant les racines. Seules les feuilles grandiront pendant quelque temps, jusqu’à ce qu’une nouvelle repousse apparaisse sur la pointe de la partie bouturée. De plus, vous obtiendrez une autre plante viable. Mettez au sol ou dans un pot de fleur la bouture avec racines du Monstera.
Le Monstera est-il toxique ?
Le fruit du Monstera Deliciosa est toxique jusqu’à ce qu’il mûrisse. Vous avez intérêt à ne pas couper ses fruits verts pour décorer ou autres raisons. Les personnes sensibles mais aussi les animaux domestiques peuvent présenter des signes d’intolérances : vomissement, brûlures des lèvres, inflammations cutanées. Dans ce cas, il est conseillé d’installer la plante dans un coin de jardin peu fréquenté par les occupants de la maison.
Rempotage, substrat et palissage pour un Monstera en pleine forme
Pour assurer une croissance saine sans répéter les conseils déjà donnés, pensez au rempotage régulier et à la composition du substrat. Un pot légèrement plus grand tous les 1 à 2 ans permet d’éviter l’asphyxie racinaire : choisissez un contenant avec un bon système de drainage et un substrat aéré mêlant terreau léger, perlite, écorce de pin ou fibres de coco pour améliorer la porosité. Une couche de billes d’argile au fond et un peu de charbon horticole limitent l’excès d’humidité et les risques de pourriture. L’ajout de micro-organismes bénéfiques ou d’une petite dose de mycorhizes favorise l’assimilation des nutriments et la reprise après rempotage. Évitez les pots trop grands qui retiennent l’eau ; la croissance des Monsteras bénéficie d’un juste équilibre entre rétention et évacuation de l’eau.
Au-delà du pot, le maintien d’un bon microclimat et d’un support adapté optimise l’esthétique et la longévité : un tuteur recouvert de mousse ou un palissage en treillage permet aux tiges de s’ancrer et de limiter l’étalement inesthétique. Travaillez l’hygrométrie par la brumisation régulière ou un humidificateur pour prévenir les acariens et réduire le stress hydrique ; un nettoyage régulier des feuilles améliore la photosynthèse et réduit l’accumulation de poussière. En cas de plantes trop encombrées, la division des touffes est une technique de rajeunissement qui offre de nouvelles plantes saines. Pour la lutte contre les nuisibles, privilégiez des solutions préventives et biologiques comme le savon noir ou l’introduction de prédateurs naturels plutôt que des traitements agressifs. Pour approfondir les techniques de substrat, d’arrosage adapté et d’ambiance intérieure, consultez des ressources spécialisées comme Encore Le Printemps !
Soins complémentaires : substrat, rempotage et microclimat
Au-delà de l’arrosage et de la taille des racines aériennes, pensez au substrat aéré et drainage pour favoriser une bonne respiration des racines. Un mélange léger composé de terreau allégé, de morceaux d’écorce et d’une touche de perlite ou de gravier limite la rétention d’eau et prévient la pourriture. Surveillez les signes d’un pot devenu trop juste (croissance ralentie, racines qui s’entortillent contre la paroi) et planifiez un rempotage tous les 1 à 2 ans en augmentant le volume du pot d’une taille seulement afin d’éviter le tassement du substrat. Au moment du rempotage, incorporer une petite dose d’amendement organique ou une inoculation de mycorhizes peut améliorer l’absorption des nutriments et la vigueur générale sans accélérer excessivement la pousse.
Veillez également au microclimat : le Monstera apprécie une hygrométrie ambiante élevée. Une brumisation légère, un plateau de billes humides ou l’utilisation d’un humidificateur d’appoint stabilisent la hygrométrie et encouragent des limbes sains et brillants. N’oubliez pas l’entretien foliaire : un nettoyage régulier des feuilles avec un chiffon humide élimine la poussière, augmente la photosynthèse et réduit les risques d’infestation secondaire. Enfin, pour valoriser l’aspect décoratif et soutenir la plante, installez un support type perche recouverte de mousse de sphaigne pour que les racines aériennes puissent s’y fixer et conserver leur rôle physiologique.
Surveillance chimique et soins ciblés
Au-delà de l’arrosage et du support physique, une attention portée à la chimie du substrat permet d’anticiper bien des désagréments. Contrôler le pH du substrat, la conductivité électrique et la fertilisation foliaire aide à maintenir un équilibre nutritif adapté : un pH légèrement acide à neutre favorise l’absorption des oligo-éléments tandis qu’une conductivité mesurée évite l’accumulation de sels. Pour ajuster ces paramètres sans recourir à des traitements lourds, pensez à intégrer un amendement organique fin (lombricompost) qui enrichit le microbiote du sol et améliore la structure, ou à pratiquer un paillage léger pour stabiliser la température et limiter l’évaporation par capillarité. La pulvérisation occasionnelle d’un apport foliaire dilué peut corriger rapidement une carence et soutenir la photosynthèse des limbes larges, surtout en période de croissance active.
Complétez cette approche par une surveillance régulière : l’observation des jeunes feuilles et la vérification du substrat avec un testeur permettent de détecter tôt les désordres nutritifs ou la salinisation. Adoptez des méthodes douces de correction (lessivage modéré du pot, apport progressif d’amendement, ou remplacement partiel du substrat) et privilégiez les solutions qui renforcent la résilience physiologique de la plante plutôt que les interventions brutales. Ces gestes favorisent un enracinement profond, un bon échange gazeux racinaire et une meilleure tolérance aux aléas climatiques intérieurs.


