À la campagne aussi bien qu’en périphérie urbaine ou que dans les quartiers résidentiels, clôturer son jardin, petit ou grand, s’impose bien souvent. Dès lors, cet élément devient essentiel pour l’aspect esthétique de votre propriété immobilière : il faut donc d’emblée faire le bon choix, d’autant plus qu’il s’agit d’un investissement non négligeable, quoique accessible.

Étudier la question du prix de la clôture

À notre époque, nous sommes souvent tenus de faire le plus d’économies possible. Ainsi, le prix d’une clôture de jardin est la plupart du temps un critère primordial de choix.

En Europe de l’Ouest en général, en Belgique et en France en particulier, la matériau le plus cher est la pierre naturelle. Les vieux – et beaux – murets en pierres sèches de certaines propriétés de campagne, de châteaux quelquefois, ont de quoi nous faire rêver, certes ! Mais mettre en œuvre une telle clôture de nos jours n’est pas accessible à toutes les bourses (près de 350 € le mètre, hors pose).

Ensuite, c’est le bois qui est le plus cher, surtout s’il est composite, et le fer forgé qui, lui aussi, comme la pierre naturelle, fait fière allure et a de quoi en imposer.

Vous l’aurez compris et vous n’en serez guère surpris : les matières les plus accessibles sont l’aluminium, mais surtout le PVC, la clôture végétale ou le grillage.

La clôture végétale pour se démarquer

Dans les lotissements, les clôtures ont parfois tendance à toutes se ressembler, voire à faire un peu triste. Alors pourquoi ne sortiriez-vous pas des sentiers battus ?

En un temps où l’on parle d’écologie et où apprécie la verdure à sa juste valeur (peut-être à cause des confinements ?), il est plus que jamais opportun d’opter pour une clôture végétale. Rien de plus naturel, rien de mieux pour la biodiversité. Son aspect sera la plupart du temps le plus respectueux pour un jardin, et même pour une cour. Et c’est économique, avec une durée de vie extrêmement longue !

Cela requerra un peu d’entretien, mais des cisailles et un taille-haie suffiront amplement. Deux passages par mois au plus fort de « la saison » devraient convenir.

Quelle clôture végétale choisir ?

Si vous êtes bien décidé à investir dans une clôture végétalisée, deux grandes possibilités s’offrent à vous : 1° la haie ; et 2° une clôture artificielle supportant des plantes.

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Les haies

La haie est l’option choisie dans la très grande majorité des cas. Quelle essence végétale sélectionner pour un tel office ? Le choix est relativement large en la matière, quoiqu’il doive se limiter aux espèces végétales à feuillage persistant.

Les conifères ont l’avantage de pousser rapidement et de présenter un bel aspect : de tous temps, les sapinettes semblent indémodables !

Les arbustes n’appartenant pas à l’univers des conifères se multiplient cependant depuis de nombreuses années maintenant. Le buis est un grand classique pour les formes – relativement – basses, mais il nécessite désormais un traitement contre la pyrale : eh oui, il n’y a pas que le coronavirus-19 comme parasite qui vienne de Chine… ! Globalement, ce sont les thuyas qui emportent le plus grand succès. Mais il y a encore les lauriers, et bien d’autres possibilités…

Les espaliers et contre-espaliers

Ici, le choix est moins économique, mais plus « productif ». Il s’agit d’opter pour une clôture grillagée ou en matière solide, contre laquelle on apposera des espèces fruitières en espalier ou en contre-espalier. C’est le choix des amateurs de jardin, car il y faut un entretien régulier.

Vignes, poiriers, pommiers, pêchers : c’est l’occasion de jouir de bons fruits, en plus de l’utilité intrinsèque de toute culture ! De la sorte, l’emplacement de cette dernière ne sera pas perdu. C’est peut-être l’avenir pour pouvoir manger de bonnes choses.